A moins de 130 jours avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations TotatlEnergies Côte d’Ivoire 2023, la Confédération Africaine de Football (CAF) aurait décidé de rompre son contrat de façon unilatérale avec le groupe qatari beIN sports.
Le media quatari beIN Sports n’est plus le détenteur exclusif des droits des compétitions africaines. Selon les informations révélées par la BBC, le 1er septembre dernier, la CAF a notifié aux représentants de beIN Sports la fin de leur collaboration, alors que les deux parties s’étaient entendues, en 2017, pour un contrat de 12 ans, moyennant 415 millions de dollars.
La CAF accuserait beIN Sports de ne pas avoir respecté le contrat les liant et réclamerait 80 millions de dollars d’impayés. De son côté, la chaîne cryptée reconnaît «un certain nombre de problèmes qui ont affecté la relation contractuelle» et informe l’instance de son intention de poursuivre l’affaire en justice si «des discussions ouvertes de bonne foi ne sont pas engagées pour régler le problème».
À l’heure actuelle, la CAF n’aurait donc pas de diffuseur majeur pour sa compétition la plus importante, la CAN prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. La CAF se serait désormais tournée vers un diffuseur saoudien de premier plan. L’Arabie saoudite étant de plus en plus investie dans le monde du ballon rond.
Notons que beIN Sports diffuse toutes les compétitions officielles du football africain dans 24 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ainsi qu’en Asie, en France et aux États-Unis.
Par ailleurs, il faut rappeler que la CAF n’est pas à sa première rupture de contrat avec un diffuseur. En 2019, elle avait en effet annulé son contrat avec Lagardère Sports qui devait couvrir les compétitions entre 2017 et 2028. Cette décision lui avait valu de payer 50 millions de dollars à Lagardère. De son côté , beIN Sports va demander, selon BBC Sport Africa, une indemnisation de 90 millions de dollars. La même somme que Lagardère avait réclamée avant de finalement en recevoir 50.