La Fédération Algérienne de Football (FAF) a perdu plus de 15 millions de dollars suite aux échecs répétés de la sélection nationale ces dernières années.
Le football algérien vit une période sombre. Depuis la victoire à la CAN 2019, l’Algérie ne gagne plus ou presque pas. Sur cette même période, la FAF a considérablement investi dans l’équipe nationale, mettant à disposition de Belmadi et de son staff tous les moyens financiers et matériels nécessaires pour aller le plus loin possible. Initialement réalisable compte tenu des ressources financières disponibles, cette stratégie s’est avérée de moins en moins viable au fil des années, alors que les fonds se sont épuisés extrêmement ces derniers mois. Une situation de plus en plus alarmante qui inquiète la FAF.
Selon le site algérien Fennec Football, ” Malgré les opportunités offertes depuis la CAN au Cameroun, l’équipe aurait pu générer des revenus importants, mais elle n’en a pas profité pleinement. Les résultats négatifs de l’équipe nationale ont aggravé la situation financière déjà difficile de la fédération. La participation à la CAN a été un exemple frappant de ce déficit : des investissements pour une préparation de luxe dans un hôtel à Lomé, puis un quartier général coûteux à Bouaké, avec des déplacements en vol spécial à chaque fois “.
Par ailleurs, il est à noter que l’Algérie a été éliminée au premier tour sur ses deux dernières participations à la CAN (ce qui ne permet pas une rentrée de fonds considérables), mais a aussi raté la qualification du mondial 2022 éliminée par le Cameroun.
Cette dernière contre-performance a particulièrement coûté chère à la FAF, “la FIFA offrant une prime de 13 millions de dollars pour une qualification en huitièmes de finale seulement. Au total, cela représente un manque à gagner de 16,7 millions de dollars, soit environ 350 milliards de centimes, qui auraient pu contribuer à assurer un avenir plus stable à la FAF“.
Ajoutez à celà, le départ de Djamel Belmadi entraînera de nouvelles dépenses pour la fédération, même si son successeur ne bénéficiera pas des mêmes avantages financiers.