ZD Cargo

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Lomé, quatre fédérations sportives olympiques suspendues par le Comité National Olympique du Togo (CNO-TOGO) ont exprimé leur opposition au processus électoral actuellement en cours. Ces fédérations à savoir, Natation et Sauvetage , Cyclisme, Hockey et Escrime accusent le président du CNO-TOGO, Déladem Akpaki, de prendre des décisions abusives dans le but de manipuler les élections.

La situation au sein du Comité National Olympique du Togo semble marquée par une crise majeure alimentée par des accusations de gestion autoritaire et d’irrégularités électorales portées contre le président sortant Deladem Akpaki. Au cours de cette conférence de presse, des points essentiels ont été soulevés par les fédérations.

Décisions abusives et violations des textes : Les fédérations affirment que les suspensions sont injustifiées et visent à écarter des acteurs jugés critiques envers la direction actuelle.

Manque de transparence : Elles demandent la suspension immédiate du processus électoral et la réalisation d’audits pour examiner les pratiques de gestion au sein de l’institution.

Accusations de manipulation électorale : Selon les contestataires, les suspensions massives de fédérations membres seraient motivées par des intérêts électoralistes, empêchant une concurrence équitable.

Essonana Daou, président de la Fédération Togolaise de Natation et Sauvetage, a déclaré :

« Notre message était à l’endroit du public sportif, tous les acteurs, sur le plan national et international, pour révéler les incohérences du fonctionnement de notre sport, surtout dans le cadre olympique. Nous reprochons beaucoup de choses, d’une gestion compacte aux malversations qui suivent tout ce qui peut suivre. Il n’y a rien de nouveau, le dysfonctionnement est énorme et nous pensons que tout est à refaire là-bas. Voilà pourquoi nous sommes là, pour dire non, et d’abord demander la suspension du processus électoral qui est en place, demander que des audits soient commandités pour mettre en lumière tout ce qui se passe au CNO et vraiment remettre les bases pour un sport nouveau au Togo»

Les fédérations ont également publié un mémorandum dans lequel elles dénoncent ce qu’elles qualifient de “gestion autoritaire et partiale” de Déladem Akpaki. Cette crise survient dans un contexte délicat où l’unité et la stabilité du sport togolais sont essentielles, notamment à l’approche de compétitions internationales majeures. La contestation pourrait avoir des répercussions significatives sur le fonctionnement du CNO-TOGO, voire attirer l’attention des instances internationales comme le Comité International Olympique (CIO). Une résolution rapide et équitable est nécessaire pour garantir l’intégrité des processus électoraux et restaurer la confiance des acteurs sportifs togolais.

ZD Cargo

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici