Cet incident survenu lors du match entre l’ASKO de Kara et le Djoliba AC, ce 22 septembre 2024, illustre bien une situation rare et surprenante dans le football moderne africain. Le fait que les deux équipes aient volontairement retardé le début du match en attendant que l’adversaire “fasse le premier pas” sur le terrain, semble être une manifestation d’une croyance ou d’une pratique spirituelle profondément ancrée.
Cela pose de nombreuses questions sur la place des rituels et croyances dans le sport de haut niveau. Dans le contexte du football, une telle préparation spirituelle, mal comprise ou mal interprétée, pourrait entraîner des conséquences désastreuses. En effet, au lieu de se concentrer sur les aspects techniques, physiques et tactiques du jeu, les équipes risquent de perdre en compétitivité face à des adversaires plus rigoureusement préparés. Ce genre de situations soulève également le débat sur la place que les croyances culturelles et spirituelles doivent occuper dans le sport moderne, où les performances dépendent de nombreux facteurs, et pas uniquement de la dimension spirituelle.
ASKO de Kara, malgré ses ambitions, a fini par perdre 1-0 à domicile, un résultat qui scelle son élimination des préliminaires de la Ligue des champions africains. Cette défaite pourrait inciter à une réflexion plus large sur les méthodes de préparation et sur la nécessité d’adopter des approches plus rationnelles et axées sur les performances réelles, sans pour autant renier les croyances, mais en les adaptant à un cadre plus sportif et moins mystique.
