Dans une récente sortie, le Conseil national d’éthique de la Fédération française de football avait adressé au milieu de terrain du club parisien une lettre dans laquelle peut-on lire, “en ne participant pas à cette opération, vous validez le comportement discriminatoire, le refus de l’autre et pas seulement de la communauté LGBTQI+.”
En réponse à cet énième jugement porté à son joueur, l’instance dirigeante du football sénégalais défend Idrissa et tacle sévèrement l’institution française, indiquant, “quand l’éthique se base sur l’hypothétique et le diktat, la liberté individuelle est en péril”.
“C’est avec une grande surprise (et une grande inquiétude sur le traitement de certains joueurs essentiellement d’origine africaine, disons le clairement) que la Fédération Sénégalaise de Football a pris connaissance de la lettre du 17 mai 2022 portant en-tête de la FFF(Fédération Française de Football) et censée venir de son Conseil National de l’Ethique”, poursuit la Fédération précisant que la démarche de la FFF d’enjoindre le footballeur à s’exprimer et apporter son soutien à la communauté LGBTQI+ ou le rappeler à l’ordre pour un choix vient à le “contraindre à faire ce que son libre arbitre ne l’incline à faire.”
Pour cette faîtière, le sieur Patrick A-t-on du CNE “cherche de la fumée là il n ya point de feu” et est “pris en flagrant délit de menaces voilées et de propos discriminatoires à l’encontre d’un joueur professionnel dont le seul tort est de ne pas avoir joué un match de championnat, ce qui au demeurant jusqu’à plus ample informer est un fait courant et ne concerne que les relations entre ce dernier et son club employeur.”
Elle informe par la même occasion “de saisir les instances internationales compétentes dans le domaine du sport ou en matière de droits de l’homme pour que ce qui ressemble à un harcèlement institutionnalisé cesse.”
