Et de 3 pour ASKO. Le club cher à Meyebine-Esso Gnassingbé vient de remporter pour la 3e fois consécutive le championnat national de football de première division.
ASKO, la maîtrise du championnat local
Abalo Dosseh et ses hommes ont fait d’une bouchée le championnat national, que ce soit avant et pendant les play-offs. Les statistiques en sont la preuve. 22 matchs de championnat, 4 matchs nuls et 18 victoires. D’ailleurs, avant le dernier match du championnat, l’équipe veut réaliser une saison sans défaite.
ASKO, faible sur le continent
Si cette équipe fait rêver bon nombre de togolais sur le plan local, l’équipe a du mal à s’imposer sur le continent africain. En effet, ASKO n’a jamais réussi à accéder à la phase finale de la Ligue des champions africaine, lors des deux précédentes fois où il a été champion. Et pourtant, à chaque fin de saison, le club recrute les meilleurs joueurs du championnat national. La preuve Ataba Magnim, Fabrice Agbotcho, Abbuy Thierry, Terry Sackor pour ne citer que ceux-là, y sont allés en renfort avant les échéances continentales.
Problème de niveau ?
En vérité, le public sportif se pose mille et une question concernant ces échecs continentaux à répétition des Jaunes et Noirs. Le niveau des joueurs est-il le souci ? Et pourtant, c’est les mêmes joueurs qui défendent avec fierté et véhémence les couleurs de l’équipe nationale locale.
Le niveau du staff technique ? Abalo Dosseh, au vu de son vécu, a quand même l’étoffe nécessaire pour mener aisément cette mission, sans oublier son entourage.
Problème de moyens ? Asko fait partie des clubs togolais qui traite le mieux ses joueurs au point d’en attirer des expatriés. Le club a aussi son bus et même une boutique. Mais avec les résultats obtenus lors de leurs récents matchs des préliminaires de la Ligue des Champions, le doute persiste sur la réelle capacité des Kondona a faire une campagne africaine de rêve.
En tout état de cause, ce club tient tout pour pouvoir réussir sur le continent et il y a de quoi s’inquiéter si ça ne marche pas. A l’état major de trouver les mécanismes nécessaires pour mieux préparer l’équipe sur l’échéquier continental, parce que, ça ne sert à rien de quitter le pays en fanfarre et revenir en flûte. Il est donc temps pour que le Togo dispose d’un club dans les matchs de poule de la Ligue des Clubs Champions. Ne dit-on pas souvent que qui voyage loin ménage sa monture ? Un homme averti, en vaut deux !