Battus 3 buts à 1 ce samedi à Cotonou par le Mena local, les Éperviers locaux ne participeront au CHAN que devant leur poste téléviseur. Et pour cause, à l’issue de la double confrontation, le Togo perd sur le score cumulé de 3 buts à 2. Entre l’attitude des joueurs qui ont fait preuve d’un manque criard de maturité dans les ultimes secondes du match, l’entraîneur de la sélection locale du Togo a pour sa part fuit ses responsabilités.
Jonas aux abonnés absents
Présent sur le banc de touche lors de la rencontre, où le Togo rêvait d’une deuxième qualification de rang face au Niger, Jonas Kokou n’a été que l’ombre de lui-même. D’abord, certes privé de son capitaine Wome Dove, il a vu son 11 entrant pas entrer de plein pied dans ce match décisif. C’est fort de cette mi-temps ratée, avec une animation offensive inexistante, que le Togo a encaissé le premier but de la rencontre dans le temps additionnel.
Ensuite, le sélectionneur togolais a eu la présence d’esprit de faire des remplacements payants à la mi-temps. Conséquence, l’égalisation togolaise. Après, plus rien jusqu’à l’entrée de Denis Abalo qui, en manquant son geste technique, le pénalty s’en est suivi avec l’élimination comme cerise sur le gâteau.
Enfin, le technicien togolais, qui n’a cessé de dire qu’il n’est “pas venu au Togo pour se faire un nom”, car dit-il l’avoir déjà, a littéralement boycotté la conférence de presse d’après match.
Jonas Kokou botte en touche les journalistes
Après la rencontre, le sélectionneur national du Niger a exprimé toute sa joie après leur qualification. Quant à son homologue du Togo, fortement attendu par les journalistes d’ici et d’ailleurs, il ne s’est jamais présenté. C’est clair, cela est monnaie courante dans le football. Refusé de parler aux médias, les joueurs et même les entraîneurs le font souvent. Mais, lorsqu’il y a un souci particulier ! Alors, nous nous demandons si le coach des Éperviers locaux avait peur de se faire dézinguer par la presse ou avions nous assisté à une fuite de responsabilités de la part de Jonas Kokou ?
La présence de son adjoint, Hugues Kao, n’a fait qu’empirer la situation. Au final, on retiendra que, ce staff technique a eu tout ce qu’il fallait pour cette qualification. Les stages à répétition même hors du pays en sont la preuve vivante, même si c’était pas la totale. Ce qui est sûr, pour les observateurs du football togolais, Jonas Kokou a échoué là où Abalo Dosseh a réussi. C’est à dire aller au CHAN. En tant que professionnel, s’il aime réellement son pays, il doit tout simplement démissionner.