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Pour sa première participation à une phase finale d’une compétition intercontinentale, le triple champion en titre du Togo ASKO fait fausse route. Dernier de sa poule avec un petit point à l’issue de la phase aller, les Kondona s’acclimatent aux difficultés du football de haut niveau. Après une première sortie plus ou moins convaincante, l’ASKO de Kara n’a tout simplement pas existé au Maroc devant le FAR Rabat pour sa deuxième sortie. Les Kondona ont tout simplement été atomisés 1-5 malgré l’ouverture du score de Ouro-Bodi Harissou dès la 16e minute. Même si pour le troisième match en Egypte face à Pyramids, les Jaunes et Noirs ont limité la casse (0-1), une question revient à l’esprit : ASKO pourra-t-il réussir l’exploit de se qualifier de cette poule ?

« On verra à la fin de la sixième journée. Pour l’instant on est dernier. Il faut qu’on gagne les matchs même si on est loin de ces équipes. On a deux matchs à jouer à la maison. Je pense que si on arrive à les gagner et arracher un point à l’extérieur, on peut finir deuxième de ce groupe. Parce que FAR, il est difficile de les rattraper. Je crois que la deuxième place est jouable à condition qu’on gagne le prochain match à la maison. Prendre neuf points sur neuf pourquoi pas ? On y croit toujours, on sait que c’est compliqué mais on y croit, surtout déjà prendre les six points à la maison et on verra », a commenté le technicien togolais de l’ASKO en direct depuis Lomé dans l’émission Canal Africa Club sur Canal+.

Après avoir éliminé le club tunisien, le CS Sfaxien au tour de cadrage de la Coupe CAF (2-1), l’on se disait que ASKO a désormais les ailes pour rivaliser avec les cadors du continent. Mais force est de constater, qu’après les trois matchs de la phase aller, la bande à Abalo Dosseh a encore du chemin à parcourir. Malgré les nombreuses recrues, les Kondona ont beaucoup de mal à rivaliser que ce soit tactiquement, physiquement ou encore techniquement avec ses adversaires sur le continent. La plupart du temps, le club cher au président Meyebine-Esso Gnassingbé est souvent acculé dans sa moitié de camp.

« Dans ce groupe, les trois équipes sont au dessus de nous. Mais comme je le dis, on essaie de défendre avec nos moyens mais quand je vois tous les matchs je dis on n’est pas loin. Si on a été moins naïf sur les trois matchs, on pouvait prendre plus de points », a reconnu l’ex capitaine des Éperviers Jean Paul Abalo Dosseh. Mais selon ses dires, il ne manque que de peu à l’ASKO pour être dans la cour des grands.

« L’AS FAR est incontestablement l’équipe la plus forte du groupe mais je peux vous dire que les autres aussi ne sont pas facile à jouer. Comme je le dis nous aussi il ne nous manque pas grand chose. C’est la confiance et un peu d’expérience qui nous manquaient ».

De la parole à l’acte il y a un grand fossé. Le mercredi 8 février, tous les yeux seront de nouveau rivés du côté du stade de Kégué pour voir si Abalo Dosseh et ses poulains ont effectivement appris de leurs erreurs du passé. Mais une chose est sûre, une nouvelle défaite compliquerait la tâche d’une possible qualification et viendra confirmer la thèse selon laquelle ASKO n’a pas encore le niveau du continent. Tandis qu’une victoire changerait la donne et mettrait ASKO sur le chemin menant à la cour des grands. Les cartes sont désormais sur la table. À ASKO de faire le jeu.

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