Initié par l’Agence Française de Développement (AFD) et la FIFA sous l’assistance et le contrôle de l’ONG Française Play International au profit de l’Académie Swallows, le programme de renforcement des capacités des académies sportives et inclusives en Afrique a été ouvert ce mardi 26 Mars 2024 à Lomé, sous le thème, Sport et développement.
Ils seront au total 40 éducateurs issus de l’Académie Swallows et des académies membres de Swallows à prendre part à cette formation qui a démarré ce mardi 26 Mars à Lomé jusqu’au 29 Mars prochain. Sous le thème “Sport et développement” ce
programme permettra d’appuyer, sur le plan économique, éducatif et scolaire des jeunes, surtout les filles pour les encourager, mais aussi créer une sorte d’inclusion avec des partages d’expériences et inciter d’autres filles à les rejoindre, dans le but de montrer que par le sport on peut atteindre tous les objectifs qu’on se fixe aujourd’hui, notamment les objectifs liés au développement durable.
Pour Mme Sossou Sefako, deuxième Maire adjoint de la commune du Golfe 2, “ça dit beaucoup de choses en termes de projet de développement puisque nous avons notre vision, un plan de développement basé sur les enfants, les jeunes et les femmes. Le secteur sportif n’est pas négligé dans ce plan. Ce programme vient donc à point nommé dans le processus de notre plan de développement et donc nous ne pouvons que nous réjouir dans cet atelier de renforcement de capacités” a-t-elle déclaré avant de poursuivre : “Déjà nous sommes très ravis que ce soient les responsables des associations sportives qui se sont regroupés pour recevoir des formations pour être encore plus efficaces dans leur domaine d’action et encore pour s’intéresser et encadrer mieux nos jeunes sur le plan sportif. Donc c’est un programme à saluer et nous félicitons le partenaire qui a fait confiance à ce centre. Nous félicitons aussi le centre Swallows qui ne cesse de nous prouver de quoi il dispose pour le bénéfice de notre commune”.
Florent Kataka l’administrateur du centre Swallows renchérit “Aujourd’hui on parle d’égalité genre, on parle de protection de l’enfance mais tout cela concerne pratiquement tout le monde. Ça concerne plus le monde du sport parce que on a compris que le sport est un excellent vecteur de ces valeurs sociales qu’on veut inculquer aux jeunes. Le sport est aussi gage d’éducation. Mais aussi aujourd’hui, on parle de sport comme modèle économique et tous les pays africains cherchent à transcender leur économie, cherchent des moyens alternatifs pour booster le développement de leur pays. Vu le facteur de mobilisation de sport, c’est tout à fait normal qu’on s’investisse dedans et qu’on fasse de sorte qu’on puisse atteindre l’objectif socio-économique. C’est un programme étalé sur douze mois. Nous avons pris un peu de retard donc nous essayons de nous rattraper. Aujourd’hui c’est plus de onze activités à venir sur toute l’année et qui mobiliseront la plupart de nos éducateurs qui doivent être formés sur des notions de sport et de développement. Ils doivent être formés aussi sur des notions de développement de l’enfant. Au-delà aussi c’est encourager les jeunes, surtout la jeune fille à pratiquer le sport. C’est pour ça que le programme permettra d’appuyer sur le plan économique, éducation et scolarisation ces jeunes filles pour les encourager mais, en même temps créer une sorte d’inclusion avec des partages, inciter d’autres filles à rejoindre l’effectif et montrer que par le sport, on peut atteindre les objectifs fixés” a-t-il conclut