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S’il ya un sujet qui a véritablement cristallisé les attentions la semaine écoulée, c’est bien sûr la journée de l’entraîneur célébrée par l’association Nationale des Entraîneurs et de Football du Togo.

Quelques jours après la clôture des évènements ayant marqué les festivités de cette journée qui rentrent dans le cadre des innovations sous Gnéni Sebabi, le compte est-il bon? La question reste posée à l’ensemble du corps des entraîneurs et éducateurs de football de Lomé à Cinkassé. Chaque acteur s’est-il retrouvé dans cette journée qui célèbre l’entraîneur et l’éducateur togolais? La question se retrouve sous un autre angle qui apporte des réponses ambiguës. S’octroyer soi-même une reconnaissance est une grandeur d’esprit pour s’estimer heureux de la place que l’on occupe dans la vie des autres. Quelle place les éducateurs et entraîneurs occupent-t-il dans le développement du football togolais? Ces derniers s’interrogent eux mêmes et beaucoup d’entre eux auront voulu que cette journée leur permette d’ouvrir la boîte de Pandore, que cette journée leur permette de se dire certaines vérités, de se reprocher certaines attitudes et de s’imposer comme un acteur de choix dans l’évolution du sport roi au Togo.

Pendant que les réelles préoccupations subsistent sur l’avenir d’un métier à risque, ils se sont retrouvés pour régler les comptes de la reconnaissance due à leur rang. Ils l’ont fait de la meilleure des manières en célébrant l’excellence une des valeurs de l’entrainorat, en se mutant en observateur pour mieux commenter les réglages tactiques des journalistes et en assurant le brassage.

Ils ont passé une très belle journée mais les grandes préoccupations liées à la difficulté de renouvellement des connaissances reste un véritable poids et un défi majeur.

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