Dans moins d’une semaine les Éperviers pourraient connaître leur sort en ce qui concerne la prochaine messe continentale. La double confrontation face aux Fennecs d’Algerie dans le courant de cette semaine pourrait dessiner le futur de la sélection nationale.
C’est donc dans une psychose généralisée que les différents acteurs membre du Comex, staff technique, joueurs, et supporters s’apprêtent à vivre une semaine de toutes les incertitudes. Une 4eme élimination de la course à une CAN à 24 équipes? Ces différents acteurs ne veulent pas y songer et ont enfoui ce danger qui guette la sélection nationale quelque part dans leur subconscient pour rester positif jusqu’à la fin.
Les incertitudes contre lesquelles le nid des Éperviers se trouve confronté depuis près d’une décennie seront face aux certitudes qui propulsent les Fennecs au devant de la scène. Deux victoires en deux sorties, cinq buts marqués contre zéro encaissé. Petkovic et ses hommes sont pour l’instant sur un nuage et savent le devoir qui les attend dans ce qu’on peut appeler leur semaine décisive.
Et Daré? toujours dans les réflexions sans fin. A la recherche de la formule juste. Nul ne sait ce qui se passera à Annaba ni à Lomé. Petkovic peut lui envisager avec certitude le scénario idéal, tout le contraire chez Daré. Les incertitudes que les Éperviers entretiennent sont la face cachée des certitudes que les Fennecs soignent chez eux. Les togolais retiennent leur souffle parce que la seule certitude qui nous rassemble en ce début de semaine c’est notre peur face à la situation de nos Éperviers.
Tout a été fait, l’expertise locale est là, le syndrome du mysticisme est battu en brèche sinon exorcisé, mais on a toujours l’impression qu’il y a un élément qui manque au puzzle.
La rédaction