Un pas en arrière, il faut désormais franchir deux paliers pour atteindre l’objectif de la montée dans l’élite. Après les consultations dans les coulisses, le conclave a été tenu et a accouché d’un comité de gestion chargé de préparer l’arrivée d’un nouveau chef de couvent. Pour baliser ce chemin il faut donc tirer les enseignements de la gestion de l’ancien chef du couvent.
Arrivé comme un héros avec pleins de projets il repart à zéro laissant derrière lui une équipe qui n’existe que de nom. Les vieux démons qui ont hanté sa gestion ont pour nom solitude sportive, méfiance, ingérence dans les choix sportifs. L’ancien numéro 8 de la forêt sacrée embrassait tout dans son équipe au point de se voir délaisser par les autres membres. Il n’a pas su imiter son mentor Togbui Adjallé dans son esprit de partage légendaire et d’écoute. Le manque d’adhésion populaire de la part de la communauté a fini par plomber ce dernier.
Il s’en va avec toute sa passion, au regret des investissements infructueux. Et celà doit servir de leçons aux autres présidents à la tête des clubs identitaires. Comme quoi, si on arrive pas à bien faire les choses, on peut se voir arracher un jour, l’objet de sa passion.
