Le Togo a régressé, certes, au point de rivaliser de niveau avec les petites nations de foot. Mais descendre plus bas que ces derniers qui passent à tour de rôle dicter leur loi dans le nid, sort de l’entendement d’un certain Paulo Duarte. “On a parlé d’une génération qui s’en va et d’une autre génération qui arrive et qui manque de maturité mais ce soir il faut parler de la chance parce que ce qui s’est passé aujourd’hui n’est pas normal, s’il y’a une équipe qui doit passer ce soir c’est le Togo”. L’amertume du technicien portugais qui connaît bien le Football africain et ses pratiques fait réfléchir.
Dans un passé glorieux de l’antre de kégué, les longs dégagements du portier Agassa se transformaient en but, les mauvais dégagements de balle de Daré ou Serge Akakpo n’étaient pas des balles perdues, Adebayor savait les convertir. On retient de ces phases que le Togo ne proposait pas du jeu mais plantait des buts dans son antre. Le mythe est il tombé avec la génération qui s’en est allée? Difficile d’y apporter des réponses justes face à la pléiade d’occasions de buts ratés hier et du seul encaissé sur une position qui pouvait être appréciée irrégulière par le directeur du jeu.
” La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés” voilà ce que le technicien portugais a oublié et que déjà le Comex de la FTF doit prendre au sérieux. Chacun doit savoir marquer son territoire. Le capitaine et sa compagnie en premier ensuite le colonel qui a déjà réussi le pari de prôner le cessez-le-feu dans la guerre des clans à la tête de l’institution faîtière du Football.
Si l’on ne peut porter la flamme de l’espérance dans le nid, il faut s’attaquer aux compétitions nationales et contribuer à l’émergence de nos clubs sur le continent afin de préparer une relève digne du nom. Chaque mandat doit porter un grain de réussite.